Les guerres samnites

"La ville de Capoue, ses terres et ses sanctuaires s'abandonnent entièrement aux Romains et leur demandent amitié perpétuelle et secours immédiat!" Telles sont, à peu près, les paroles que prononcèrent les hommes envoyés en ambassade par Capoue.
Nous sommes en 343 av J-C : la ville de Capoue se sent menacée par les Samnites (habitants du Samnivm, territoire correspondant aux Abruzzes et au Molise, au sud de lItalie) qui convoitent la Campanie (où se trouve Capoue).
L'appel suppliant de la ville ne peut parvenir à Rome à un moment mieux choisi : depuis deux ans, les Romains, vainqueurs des Volsques, cherchent à augmenter leurs conquêtes l long du littoral tyrrhénien. Les sénateurs n'hésitent donc pas à promettre leur aide à Capoue. Les Samnites, de leur côté, ne restent pas indifférents à l'alliance de Rome et de Capoue; ls s'empressent de déclarer la guerre aux Romains. Le conflit, connu sous le nom de "guerres samnites", commencé en –343, dure plus de cinquante ans.

Au printemps de l'an -342, les armées de Rome et des Samnites sont engagées dans deux grandes batailles, l'une près du mont Gavrvs, au nord-ouest de Naples, l'autre près de la ville de Cavdivm.
L'armée romaine, qui se bat près de Gavrvs, est sous les ordres du consul Valerivs Corvinvs. Depuis plusieurs jours, les légionnaires de celui-ci tentent d'écraser l'adversaire dans des combats acharnés, mais les Samnites, loin de céder du terrain, ingligent aux Romains des pertes très lourdes.
Refusant de se considérer comme vaincu, Valerivs se palce en première ligne et, l'épée à la main, ordonne à ses hommes de le suivre. Encouragés par l'exemple du valeureux consul, les légionnaires assaillent l'ennemi avec une telle impétuosité qu'ils le mettent en fuite après quelques heures de lutte farouche. Rome est donc le grand vaiqueur du mont Gavrvs.
Mais il en va bien autrement près de Cavdivm : le consul Cornelvs Cossvs, qui s'est enfoncé avec ses soldats parmi les montagnes, est bientôt cerné dans une vallée étroite par les Samnites. La défaire romaine paraît évidente. Cependant, Decivs Mvs, un simple tribun militaire, n'est pas de cet avis. Il a aperçu une colline escarpée qui se dresse dans la vallée et pense que, si une partie de l'armée réussissait à occuper cette position, elle pourrait de là-haut menacer le camp des adversaires.
Mis au courant de ce plan, Cornelivs Cossvs charge immédiatement le tribun de diriger cette difficile entreprise.
Decivs Mvs, accompagné de plusieurs milliers de légionnaires, parvient à occuper la hauteur en pleine nuit, en marchant dans le sous-bois sans que l'eenemi s'en aperçoive. Le consul décide alors d'agir avant l'aube : il ordonne à ses hommes d'attaquer par surprise le camp ennemi voisin. Quand les sentinelles samnites donnent l'alarme, il est trop tard : les hommes de Decivs Mvs ont déjà pénétré dans le camp, et l'armée de Cornelivs Cossvs engage l'offensive. Attaqués sur deux fronts, les Samnites battent précipitamment en retraite. Désormais, incapables de poursuivre la lutte, ils sont contraints de demander la paix et de reconnaître l'autorité des Romains sur Capoue.

Mais, ni les Romains ni les Samnites n'ont abandonné le projet de s'emparer de la Campanie. Les Romains agissent les premiers.
En –327, ils occupent la ville de Parthénope (Naples). La réaction des Samnites est immédiate : ils confient le commandemant de l'armée à un grnad chef, Caivs Pontivs, et l'envoient en campanie contre les troupes romaines.
Les cinq premières années de guerresont favorables aux Romains, qui parviennent même à occuper une grande partie deu Samnivm.
Voyant alors qu'il n'est pas possible de les écraser par la force, Caivs Pontivs recourt à la ruse : il place ses troupes sur les montagnes qui entourent Cavdivm et fait courir le bruit qu'il va attaquer Lvcerie (en Apulie), ville alliée de Rome. Sans prévoir le guet-apens, les Romains accourent immédiatement au secours de la cité menacée et, pour y arriver plus vite, prennent la voie la plus courte, près de Cavdivm. Erreur fatale! A cet endroit, la route entre justement dans une vallée encaissée et profonde dont les extrémités se resserrent pour dormer deux gorges très étroites, les "Fourches Caudines".
Caivs Pontivs a caché ses hommes sur les hauteurs, à la sortie de la vallée. Le désastre est inévitable : les Romains traversent la première gorge, puis la vallée, et se trouvent devant des blocs de roches qui obstruent la sortie. Comprenant alors qu'on leur a tendu un piège, il font marche arrière et tentent de repasser par la première gorge. Les Samnites, là aussi, leur barrent la route. Cernés, les Romains essaient désespérément de trouver une issue, mais en vain. Après avoir perdu quelques soldats, ils sont forcés de se rendre, laissant 40000 prisonniers aux mains des Samnites (-321).

Après sa grande victoire sur les Romains, Caivs Pontivs écrit à son père, qui est connu chez les Samnites pour sa grande sagesse, et lui demande comment il doit traiter les ennemis tombés entre ses mains.
Le sage vieillard lui répond : "Soit les tuer tous, soit les renvoyer sains et sauf à Rome. Dans le premier cas, il faudra du temps pour que l'ennemi puisse reconstituer une semblable armée, et il nous laissera en paix. Dans le deuxième cas, nous aurons leur reconnaissance éternelle."
Pontivs décide de les renvoyer à Rome, mais, voulant les soumettre à une grande humiliation, il les fait passer, courbés et désarmés, sous le "joug" composé d'une lance attachée horizontalement à deux autres fichées en terre.
Le Sénat romain veut aussitôt réparer cette si cuisante défaite et envoie une autre armée contre les Samnites. La luttre reprend, plus acharnée que jamais, et les Romains remportent, près de Bovianvm, une grande victoire. Le traité qui suit reconnaît au vainqueur la possession de la Campanie.

Cependant, les Samnites n'acceptent pas de se rendre si aisément. Ils préparent immédiatement une revanche.
Lorsque, en –298, Etrusques, Ombriens et Gaulois forment une ligues contre Rome, les Samnites s'empressent de s'allier à eux; Ils espèrent en effet anéantir à jamais la puissance de leurs grands rivaux.
Rome ne perd pas courage et répond à ce danger avec une rapidité foudroyante. Elle réunit trois armées, en envoie une en Etrurie (Toscane actuelle) contre les Etrusques, une autre –la plus nombreuse- en Ombries, où l'ennemi est le plus fort, et laisse la troisième à Rome.
Cette tactique se révèle bientôt très efficace : les Etrusques abandonnent les alliés et volent au secours de leur pays. L'engagement décisif a lieu en Ombrie, à Sentinvm, et oppose 35000 Romains à 50000 alliés. La lutte fait rage pendant trois jours consécutifs et de termine par la défaite complète des Samnites.
Impressionnés par l'écrasante victoire des Romains, Etrusques, Ombriens et Gaulois déposent les armes et signe la paix avec eux. Cependant, les Samnites ne se tiennent pas encore pour vaincus : ils confient une armée à Caivs Pontivs et tentent, en –292, une nouvelle revanche. Mais, en moins de deux ans, ils abandonnent tout espoir : leurs troupes sont anéanties, Pontivs est fait prisonnier. Cette fois, c'est vraiment la fin : après cinquente ans de luttes, le valeureux peuple samnite doit se soumettre à l'autorité de Rome, ainsi que les peuples d'Italie centrale ui se sont alliés à eux.
En –290, après cette longue période de guerre, Rome règne sur une partie de l'Etrurie, sur l'Ombrie, la Sabine, le Samnivm et la Campanie.

Bonjour, merci beaucoup pr ce suG, ki m'intéress bcp.
Par contre en fait si j'écri c ke jai besoin d'aide et vraimen. J'ai un commentaire de texte à faire et je n'arrive pas à trouver de plan, pouvez vous m'aider.
Merci beaucoup
Répondez moi vite

Le soucis c'est que je n'arrive pas à vous envoyer les textes comment faut il faire??

Bonjour, c'est encore l'utilisateur Nolan, je voulais savoir si vous aviez bien reçu mes deux message?
Et j'ai oublié de vous demander de m'aider à trouver une problématique aussi car la je sui totalement bloqué et ca me stresse.
Encore merci.
Répondez moi vite
A bientôt
Et bravo pour votre site