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 L'Atlantide

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Magnésia
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MessageSujet: L'Atlantide   L'Atlantide Icon_minitimeDim 25 Fév - 11:22

L'Atlantide Atlant10


Présentation


L’Atlantide (île d'Atlas) est une île légendaire qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans le Timée et le Critias : selon Critias, son arrière-grand-père, Dropidès, s'est vu confier par le législateur Solon (VIe siècle av. J.-C.) une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs.
« En ce temps-là, on pouvait traverser cette mer Atlantique. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Hercule. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. (...) Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé un empire grand et merveilleux. »
Le prêtre entreprend ensuite de narrer la lutte des Hellènes, menée par Athènes, puis d'Athènes seule, contre les soldats Atlantes venus des îles « du fond de la mer Atlantique », événements qu'il situe 9000 ans avant son ère. Peu après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athène ainsi que dans l' Atlantide, cataclysmes correspondant aux brusques bouleversements climatiques appelés Younger Dryas.
« Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d'un seul coup sous la terre et, de même l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l'obstacle des fonds vaseux et très bas que l'île, en s'engloutissant, a déposés. »
Le Timée donne ensuite une description générale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes et de la destruction finale de l'Atlantide.
Le Critias entre davantage dans les détails, contant l'origine des habitants (nés de l'union de Poséidon et d'une mortelle, elle-même fille d'un autochtone) et leurs mœurs, la géographie de l'île, son organisation sociale et politique. La fin du Critias est perdue. Le récit s'interrompt au moment où Zeus décide de punir les Atlantes décadents.
Si la légende nous semble transmise par Platon, celui-ci ne l'utilise néanmoins qu'accessoirement pour illustrer son propos, qui est le devenir d'Athènes. Il est désormais considéré par un nombre croissant de spécialistes de l'antiquité et de Platon que le récit de l'Atlantide n'est qu'une fiction entièrement élaborée par Platon à partir de références mythologiques nombreuses et de ses idées politiques et philosophique.
Platon a décrit de façon précise l’Atlantide, qu'il présente comme un monde idyllique :
· L’île est située au-delà des Colonnes d'Hercule (considérées aujourd'hui comme l'actuel détroit de Gibraltar, mais il n'est pas certain qu'à l'époque dont parle Solon celles-ci soient à situer à cet emplacement), où se trouvent des fonds vaseux, restes de l'île disparue. Depuis cette île, on a accès au continent situé plus loin.
· Le roi éponyme de l'Atlantide est Atlas, fils du dieu de la mer Poséidon et de la nymphe Cleito.
· L’île est divisée en dix royaumes gouvernés par Atlas et ses neuf frères puis par leurs descendants. Chaque royaume possède sa propre capitale, copiée sur la cité-mère, capitale du royaume d'Atlas, dessinée par Poséidon lui-même. La cité-mère est située autour d’un mont. Elle est circulaire et entourée de fossés navigables.
· L'île est riche en ressources naturelles, parmi lesquelles figure un métal mystérieux, l'orichalque.
· La religion des Atlantes était centrée sur Poséidon, le père des dynasties royales, et incluait le sacrifice annuel d’un taureau que l'on devait capturer pour ensuite l'égorger sur un autel en forme de colonne.
· Les Atlantes deviennent corrompus au fil du temps. Ils fondent par les armes des colonies des deux côtés de leur île, conquérant une partie de l’Afrique jusqu’à l’Égypte, et de l'Europe jusqu'à l'Italie. Athènes est le seul État capable de s’opposer à leur expansion.
· L’Atlantide, ainsi que l'armée athénienne, ont été engloutis lors d'un immense raz-de-marée associé à des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Platon ne donne pas d'explication géologique à cette catastrophe.
· Ces événements ont lieu 9 000 ans avant l'époque de Solon.


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MessageSujet: Différentes localisations et thèses   L'Atlantide Icon_minitimeDim 25 Fév - 11:23

L'Atlantide Atlant11

Plusieurs équipes se sont lancées à la recherche de ce continent mythique, notamment par des explorations sous-marines. Certaines ont amené la découverte de quelques ruines englouties, rien ne suggérant cependant leur appartenance à une civilisation autre que celles déjà connues dans le bassin méditerranéen ou ailleurs.
Certains, comme le Commandant Cousteau, suite aux travaux de l'archéologue grec Galanopoulos, ont identifié l'Atlantide à la civilisation crétoise détruite à la suite de l'éruption de Thêra (Santorin) vers -1500. De nombreux détails de la culture atlante décrite par Platon font penser à la civilisation minoenne.
D'autres ont émis l'hypothèse d'une île située au-delà des colonnes d'Hercule (le détroit de Gibraltar), engloutie par la remontée des eaux à la fin de la dernière glaciation. J. Collina-Girard, géologue de l'Université de Provence (Aix-Marseille 1), a relevé un haut-fond immergé à l'ouest du détroit de Gibraltar (Banc Spartel ou Majuan), qui « formait une île de 10 km à 12 km, avec des îlots satellites, au milieu d'une passe étroite s'ouvrant à l'ouest sur une mer intérieure ». Selon lui, cet archipel fut entièrement submergé à la fin du paléolithique, en 9000 av. J.-C. par une remontée eustatique accélérée (3-4 m par siècle), soit à la date indiquée par Platon. L'hypothèse du rôle de tsunami analogue à celui qui s'est produit à Lisbonne, évoquée comme plausible par J.Collina-Girard en 2003 a été récemment confirmée par un géologue de l'IFREMER, Marc-André Gutsher (Geology, 2005). Celui-ci a noté, à partir de publications de chercheurs espagnols, que plusieurs tsunamis s'étaient produits dans cette zone et que l'un des plus importants (6 fois plus que celui de Lisbonne) eut lieu précisément à la date indiquée par Platon. Une véritable "Atlantide géologique" existe donc devant le détroit de Gibraltar.
Les autres spéculations concernant une Atlantide située devant le détroit de Gibraltar, souvent fantaisistes, sont le prolongement de théories d'avant-guerre concernant le site de Tartessos sur les côtes du Golfe de Cadix, qu'on suppose un port ensablé.
L'Atlantide pourrait se situer devant le détroit de Gibraltar, entre Gadeira (Cadix, Andalousie) et l'Atlas marocain. Telle est la théorie défendue lors de l'été 2000 par un Hispano-Américain [1], Georgeos Diaz-Montexano. Ses recherches sont basées sur ses traductions des textes de Platon, le Timée et le Critias. Comme d'autres avant lui, il a démontré l'existence d'erreurs de traduction et d'interprétation de certains mots. Selon lui, ces erreurs ont été la cause principale du fait qu'experts et scientifiques ont douté de l'historicité de l'Atlantide à cet endroit. En 2003, le même Georgeos Diaz y a dirigé une expédition et a déclaré en avoir apporté les résultats auprès de l'UNESCO. [2] Il s'agirait de ruines de pans de murs, cyclopéens sans doute, et de creusets servant à la fonte des métaux. La plupart de ces pièces archéologiques ont été trouvées entre -10 et -40 mètres de profondeur, à l'endroit même où, selon sa traduction, se trouvait l'île d'Atlantide.
J. Collina-Girard a déclaré à ce propos, avoir reçu une communication de G. Diaz-Montexano ne contenant rien d'autre que sa traduction de Platon et ne changeant rien à ce qu'on savait déjà.
Quoi qu'il en soit, l'immersion de ce territoire due à des facteurs multiples, s'étant produite entre - 12000 et - 9000, on en déduit que ce qui été repéré et récupéré ne peut être très différent de ce que l'humain était en mesure de produire tant à la fin du paléolithique supérieur qu'au début du néolithique.

En novembre 2004, une équipe conduite par Robert Sarmast a affirmé avoir découvert sur un petit plateau sous-marin au large de Chypre, par 1500 m de fond, deux longs murs droits de 2 km de long chacun. Depuis il a réunit les fonds nécessaires pour effectuer les fouilles. Il en a sortit une gigantesque stèle ornée d'inscriptions probablement religieuse, ainsi que certains objets de valeur laissant entendre que le site n'a jamais été pillé, et que c'est donc bien un cataclysme qui a fait sombrer la cité. Le site se situant entre deux plaques tectoniques, c'est un tremblement de terre suivi d'un glissement de terrain qui serait à l'origine de la catastrophe, qui n'est pas encore datée. Les deux murs seraient les restes d'un temple. Il a sortit un livre Discovery of Atlantis (Broché) - Robert Sarmast - 1 Juin 2006 - En Rupture - ainsi qu'un documentaire paru sur Arté.
Les "découvertes" de Robert Sarmast n'ont pas reçu de confirmation de la part de la communauté scientifique : aucun artefact humain ne semble avoir été réellement découvert et des géologues professionnels ont fortement critiqués les interprétations qu'il a présenté de relevé de sonar marins : son Atlantide ne serait qu'un volcan sous-marin âgé de 100 000 ans. Une nouvelle campagne d'exploration de Sarmast était prévue pour septembre 2006.

« Au-delà de Charybde et Scylla », c'est l'hypothèse du journaliste Sergio Frau du quotidien italien La Repubblica [3], publiée récemment dans son ouvrage "Le colonne d'Ercole-Un'inchiesta". [4]
La localisation des colonnes d'Hercule relevant autant du mythe que de la géographie antique, elle fut déplacée vers l'occident au cours des millénaires. L'auteur constate également que la Sardaigne correspond pour la forme et les dimensions à celles de l'île du récit de Platon.

À partir du XIVe siècle et la découverte des Amériques, les navigations phéniciennes en Atlantique ont alimenté la légende et le mythe. L'on s'est posé la question de savoir, avant Christophe Colomb, si les Phéniciens n'avaient pas été les premiers à avoir traversé l'Atlantique et ce thème est périodiquement repris, donnant cours aux hypothèses les plus fantaisistes.
La question posée était "Comment un peuple aurait pu se développer en amérique alors que l'origine de l'homme est située en Afrique ?".
Certaines, nées au XIXe siècle à la suite de l'identification de la civilisation phénicienne, ont voulu voir ce monde légendaire qu'est l'Atlantide en Amérique latine. En 1889 par exemple, le vicomte Onfroy de Thoron publia un essai de 142 pages intitulé Les Phéniciens dans l'île de Haïti et sur le continent Américain. Les vaisseaux de Hiram et de Salomon sur un fleuve de l'Amazonie.
La question serait plutôt de savoir si l'origine de la légende Atlante ne serait pas davantage due plus aux Phéniciens qu'aux Grecs...

L'étude de Jacques Hébert parue récemment aux éditions Carnot sous le titre Atlantide, la solution oubliée (voir également Les Survivants de l'Atlantide dans le numéro 8 de la collection « Les dossiers des grands mystères de l'histoire », ) soutient qu'elle fut engloutie non pas à l'ouest dans l'océan Atlantique mais au large de la Somalie dont Socotra, une île du Yémen à l'embouchure du golfe d'Aden, serait un des vestiges.
Pour les chercheurs canadiens Rand et Rose Flem-Ath, auteurs de When the Sky Fell [Quand le ciel tombait, 1995], l'Atlantide aurait été située en Antarctique. Ils basent leur conclusion autant sur la théorie de Hapgood touchant les déplacements de l'écorce terrestre que sur leurs propres découvertes et recoupements. Le documentaire Le mythe du déluge présente cette théorie avec beaucoup de détails.
Ces deux chercheurs ont commencé leur travail après la constatation d'une similitude troublante. Si une civilisation aussi avancée que celle des Atlantes existait dix mille ans avant J-C, il est possible qu'elle ait prévu le cataclysme et que l'évacuation de la population ait été anticipée. Si tel n'a pas été le cas, il est néanmoins possible que certains survivants aient cherché refuge dans des terres épargnées par le raz de marée, en tout cas en altitude. Des sites comme le lac Titicaca, dans la cordillère des Andes, ainsi que les plateaux de Thaïlande et d'Éthiopie répondent à ce critère de sécurité. Or c'est dans ces régions qu'apparut l'agriculture, vers 9600 ans avant notre ère.
La théorie de Charles Hapgood, soutenue à l'époque par Einstein, stipule que l'écorce terrestre qui repose sur un magma liquide peut se déplacer soudainement sur ce magma sous l'effet de forces, et ceci en complément de la théorie du mouvement des plaques continentales. Pour Rand et Rose Flem-Ath, la croûte terrestre aurait connu un déplacement soudain de l'ordre de 3200 km, il y a environ 10000 ans; des terres habitables auraient glissé dans le cercle polaire et connu la glaciation. Comme toute la croûte terrestre aurait connu ce déplacement, cela permettrait d'expliquer d'autres phénomènes comme la disparition des mammouths, la congélation de la Sibérie et le dégel de l'Amérique du Nord. Cette théorie, qui n'a pas su trouver d'observation la validant, n'est plus cependant retenue par les géologues et climatologues.
Pour appuyer cette théorie, les deux chercheurs mettent en lumière toute une série de découvertes. La carte dessinée par Piri Reis en 1513, s'inspire elle-même de cartes antérieures, réalisées par des marins anonymes. L'Afrique, l'Amérique du Sud et une partie de l'Antarctique y figurent. La carte est fiable au demi-degré près, une précision qui ne semblait pourtant guère possible avant 1735. La carte d'Oronteus Finaeus (1531) utiliserait également des sources plus anciennes. L'Antarctique fait apparaître le tracé de reliefs et de cours d'eau, ce qui laisse supposer que l'homme s'était rendu sur le continent austral et s'y était peut-être même établi, avant que la glace ne le recouvre. La découverte moderne du continent n'eut lieu que trois siècles plus tard (1820). Il faut cependant tenir compte du fait que l'existence d'un continent austral avait été supposée dès l'époque de la Grèce antique en vertu du principe de symétrie qui devait gouverner les lois de l'univers, conçu par les Grecs comme un cosmos harmonieux : la représentation d'un continent austral s'explique donc peut-être avant tout par les conceptions philosophiques et géographiques héritées des Grecs. Dès lors il n'est pas surprenant que l'on trouve parmi les très nombreuses cartes élaborées un tracé de reliefs correspondant, par coïncidence, aux reliefs réels. L'hypothèse d'une falsification tardive n'est pas non plus à rejeter.
Ces deux chercheurs établissent aussi des liens entre la civilisation égyptienne et celles d'Amérique du Sud. Des statues découvertes en Amérique du Sud présentent une physionomie ne correspondant pas à celle des peuples pré-colombiens. De nombreuses similitudes existent entre les pyramides d'Égypte et celle des civilisations aztèque, olmèque, toltèque ou maya. Leur édification supposerait l'emploi de techniques si avancées sur leur temps qu'elles défierait toute explication rationnelle. Le Sphinx de Gizeh serait bien plus ancien qu'on ne le pensait. En témoignent sur le site, les traces d'une érosion liée à des pluies diluviennes n'ayant pu survenir qu'il y a 10000 ans, ce qui va à l'encontre de l'attribution des pyramides à la civilisation égyptienne, née en 4000 seulement avant J-C. Sa tête en forme de pharaon, trop petite par rapport aux proportions générales, aurait été resculptée à l'époque des pharaons. Des scientifiques ont découvert que les pyramides d'Égypte seraient disposées suivant un schéma correspondant à une zone de la constellation d'Orion, telle que celle-ci apparaissait en 10450 avant J-C, c'est-à-dire bien avant les débuts de la civilisation égyptienne, mais à une époque pouvant être celle des Atlantes.
Comme chaque nouvelle théorie tranchant sur les théories généralement admises, celle-ci est rejetée par une grande majorité de scientifiques. Selon certains, des études satellitaires et sismiques de la partie de l'Antarctique où la glace est la plus mince permettraient de trancher, bien que le travail des glaciers, par sa force colossale étalée pendant des millénaires, ait pu raboter toute trace de civilisation sur les sites probables de présence humaine. S'il devait en rester quelques indices, ces derniers seraient probablement broyés et polis comme des galets par l'érosion, comme par une sorte d'immense rouleau compresseur, et enfouis sous une épaisse couche de sédiments, déplacés par des fleuves de glace atteignant souvent plus d'un kilomètre d'épaisseur.
Les carottes glaciaires prélevées en Antarctique depuis les années 1960 (carotte Vostok, carotte Byrd nombreuses carottes du projet EPICA, en particulier celle du Dome C) attestent de manière incontestable de la glaciation complète du continent antarctique depuis des centaines de milliers d'années - depuis plus de quatre cycles glaciaires en fait - : toute hypothèse d'un brusque déplacement du continent antarctique est, au regard des connaissances géologiques et climatiques actuellement reconnues par la communauté scientifique, un non-sens.

Selon les théories émises par Jürgen Spanuth d'abord, puis par Jean Deruelle et Roger Mermet ensuite, il se serait agi d'un gigantesque polder dont les digues auraient été le point de départ d'une civilisation mégalithique en Mer du Nord, au large de la Hollande, et dont les îles de la Frise et particulièrement celle d'Heligoland, [5] consitueraient ce qu'il reste de son territoire, contreforts servant de digues naturelles.

À la suite de la théorie précédente en Mer du Nord, l'hypothèse que le Gulf Stream aurait joué le rôle de catalyseur de vie dans l'Atlantique Nord, précisément au plateau du Rockall aujourd'hui submergé, a été émise. La région du Rockall [6] posséderait les mêmes caractéristiques que la « plaine de Platon ». En effet, Platon insiste beaucoup sur la description géographique de la plaine rectangulaire de l'Atlantide, mesurant 3 000 stades par 2 000 (environ 600 km x 400 km). Dans ce cas, cette localisation correspondrait également à celle de l'île mythique d'Avalon dont le souvenir est conservé par la tradition celtique.

Et si l'Atlantide de Platon était en réalité Athènes? L'idée, émise en 1779 par l'Italien Giuseppe Bartoli, a été reprise notamment par Pierre Vidal-Naquet. Platon n'est ni un historien ni un géologue, c'est un philosophe qui cherche à définir la société idéale. Dans le Timée et le Critias, il oppose l'Atlantide maritime, technicienne et conquérante, corrompue par la richesse (comme la démocratie athénienne selon Platon), à une Athènes archaïque, rurale, autarcique et conservatrice. Les dieux donnent la victoire à la meilleure société sur la pire. C'est un message qui s'accorde avec ceux des autres dialogues politiques de Platon, Lois et République. À ce titre le récit de Platon doit être placé aux côtés des utopies et anti-utopies plus récentes, et en chercher les traces physique est un contresens qui conduit à chasser une chimère. Dans ses deux dialogues Platon introduisait une nouveauté : "dire le fictif en le présentant comme le réel" (P. Vidal-Naquet, "L'Atlantide et les nations", La démocratie grecque vue d'ailleurs, Paris, 1990). L'histoire de l'Atlantide est donc d'abord pour Pierre Vidal-Naquet l'histoire de l'imaginaire humain. La récente relecture des textes de Platon par B. Sergent s'inscrit dans la continuité de cette analyse et mets en valeur la fabrication du mythe par Platon, son usage de l'allusion, le recyclage de nombreux mythes afin de construire sa fiction.


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MessageSujet: Géographie et moeurs   L'Atlantide Icon_minitimeDim 25 Fév - 11:25

Il faut se le représenter il y a 15 000 ans quand les glaciers descendaient à la latitude de Lyon. Les terres s’avançaient alors d’une vingtaine de kilomètres par rapport au tracé des côtes d’aujourd’hui, de sorte que la Méditerranée était divisée en deux mers intérieures. La Sardaigne et la Corse étaient alors unies, tandis que la Sicile était rattachée à la pointe de la Calabre et à l’Afrique du Nord. La Sicile jouxtait la Sardaigne, les deux îles étant probablement séparées par un marécage et l’île d’Elbe était rattachée au continent. Il y avait donc une mer orientale limitée par le verrou sicilien et une mer occidentale limitée par le verrou de Gilbraltar, les deux cotés du détroit étant alors unis. Aux temps historiques, les chroniques des scribes égyptiens nommaient la Méditerranée occidentale "le Grand Vert", à moins qu'ils n'aient ainsi voulu nommer l'Atlantique.
Au-delà, comme aujourd'hui, se trouvait l'océan Atlantique dont les pourtours devaient être également très différents de ce qu'ils sont à présent. La tradition veut que, bien plus tard, vers -6000, Tartessos sur la côte atlantique espagnole, ait commercé avec le peuple Atlante. Il faut cependant observer qu'à cet date la pratique de l'agriculture commence à peine à se diffuser en Europe et qu'aucun site archéologique ne laisse envisager la présence d'une civilisation sédentaire, hiérarchisé et complexe dans ces régions à cette date.
Le pourtour de la Méditerranée occidentale était alors peuplé de « cro-magnoïdes » dénommés Ouchtatiens (voir également pour la population l'article Guanches), supplantés par les Capsiens venus du Sahara (qui était alors un lac bordé de marécages où il n'est pas exclu que quelque campagne archéologique découvre un jour les restes de villages lacustres ensevelis) puis assimilés, population proto-berbère parlant une langue afro-asiatique dont il reste des reliquats dans la langue sarde actuelle, le berbère et le basque. S’il exista une population « atlante » sur les territoires émergés des trois îles quasiment soudées ensemble, ce ne pouvait être que celle-là.
De -11000 jusque vers -8000, le niveau de la mer est 55 mètres plus bas qu'aujourd’hui. C'est une période de stabilisation climatique durant laquelle commence la sédentarisation dans le croissant fertile. Lorsqu’à la suite d’un réchauffement climatique, la fin de la glaciation s’opère, les eaux remontent.
La légende qui nous a été transmise par Platon, peut-être recueillie de la tradition orale, amalgame probablement divers évènements survenus à des périodes différentes et successives. Suite à l’explosion de Thera (Santorin), on s’est aperçu qu’au sud-est de la Sardaigne s’était produit un effondrement de terrain vers -1500 provoquant un tsunami dont on peut encore voir les traces sur un nuraghe, une énorme tour mégalithique, à proximité de la zone d'effondrement. Les « fonds vaseux » dont parle Platon pourraient bien avoir été déterminés par l'effondrement de ce pan de la Sardaigne et mirent plusieurs siècles à reposer, les temps géologiques étant longs et se situant à une autre échelle que la durée moyenne de la vie humaine.

Nous savons que les premières cités où l'humain se sédentarise sont lacustres, sur pilotis, souvent dans des marécages. La ville d’Atlantis est sa cité-mère. Elle n'est toutefois pas citée sous ce nom par Platon (ce nom se référant chez lui à la seule île) et n'est qu'une appellation contemporaine de cette capitale mythique. La légende la situe autour d’un mont, au milieu de fossés navigables. Elle pouvait fort bien se trouver dans des marécages drainés par des fossés au pied d’un volcan, comme le Stromboli dans l’actuel archipel des îles Lipari. Vu le volcanisme actif et les séismes sous-marins fréquents dans cette zone, on ne risque guère aujourd’hui d’y retrouver quoi que ce soit. Mais la cité aurait aussi bien pu se trouver n'importe où ailleurs. La civilisation atlante, s’il en fut une, pourrait avoir essaimé à travers la Méditerranée, tels les Phéniciens dont Tyr était la cité-mère, mais bien avant eux. Ce que l'on trouve parmi les traces et hypothèses ne serait que les restes des différents comptoirs, pouvant éventuellement correspondre aux dix cités du mythe. La Crète minoenne représenterait en somme assez bien la renaissance de cette même civilisation en une phase plus avancée. Tant la cité-mère que les autres cité ressemblaient au départ à une cité lacustre et à la fin à une cité aux murs cyclopéens, comme ceux de Mycènes. Les Atlantes pourraient bien avoir été les mêmes que les Pélasges, "constructeurs de tours".
Reste la curieuse histoire de l’orichalque, métal inconnu qui avait fait la richesse des légendaires Atlantes comme l’étain fit celle des Phéniciens. Peut-être s’agissait-il de cuivre ou d’un alliage semblable à celui du bronze nécessitant l’étain, on ne sait.
Certains ont parlé de l’aluminium, qui ne fut redécouvert qu’au XIXe siècle de l'ère chrétienne. Peut-être le procédé de fabrication avait-il été trouvé puis perdu par la suite pour n’être redécouvert que des millénaires plus tard. L'absence de cet alliage parmi les vestiges archéologiques peut s'expliquer par le fait que celui ci est fortement oxydable et plus facilement recyclable que facile à produire, mais l'hypothèse apparait bien fragile: la maitrise de l'électricité est indispensable à la production de cet alliage, et rien ne nous permet d'affirmer que les civilisations anciennes aient su la maitriser, même si certaines conjectures en hasardent l'hypothèse, alléguant que certaines pyramides aient pu aussi avoir la fonction de condensateur d'air à vocation acoustique.
Une curieuse légende existe au sujet d’un métal inconnu dont le dernier détenteur du secret de fabrication fut assassiné sur ordre de Néron, craignant que l’or et les métaux en cours ne s’en trouvent dévalués et son pouvoir concurrencé.
Les lieux dans lesquels on trouvait en abondance dans l'antiquité les minerais de cuivre, d'argent et d'étain étaient le sud-ouest de la Sardaigne, près du mont Sirai couronné d'un nuraghe au pied duquel se trouve un site Phénicien, le sud de l'Espagne en amont du Guadalquivir et les îles Sorlingues (îles Britanniques) et l'actuelle Grande-Bretagne.
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MessageSujet: Représentation de l'Atlantide   L'Atlantide Icon_minitimeDim 25 Fév - 11:27

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Le mythe rapporté par Platon ne recouvre qu'un aspect de l'argument ; d'autres légendes ou traditions mythiques à travers le monde parlent de territoires engloutis et de cités perdues, comme Avalon, Ys, Bimini, Mu, la Lémurie, etc. Il en est des mythes de cités ou continents perdus comme de ceux du Déluge : ils appartiennent à toutes les civilisations et à toutes les cultures.
Comme en témoigne par exemple la grotte Cosquer près de Marseille, dont l'entrée est située à 36 mètres au-dessous du niveau de la mer, la géographie du pourtour des continents a bien changé avec la fin de la dernière glaciation, de sorte que nombre de territoires autrefois parcourus par l'humain se trouvent aujourd'hui immergés. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le souvenir en soit resté dans l'inconscient des humains et qu'il soit parvenu jusqu'à nous sous forme de mythes relatifs au Déluge et à des terres ou cités englouties.
Plus que de la science-fiction, qui ne fait que transposer un mythe dans un passé inconnu ou un futur incertain, l'Atlantide, comme les autres continents perdus, relèverait davantage de la préhistoire et de la géologie et du mythe engendré par ces disciplines.
Pour qui refuse de voir en l'Atlantide une fiction philosophique construite par Platon pour critiquer l'Athènes de son temps, deux certitudes peuvent cependant émerger des données à notre disposition, passées en revue parmi les traces et hypothèses : d'une part, du point de vue temporel, tout indique qu'il n'a pu s'agir que d'une civilisation mégalithique de la préhistoire et d'autre part, tout ce qui transparait du mythe platonicien quant à l'organisation de cette civilisation indique qu'il s'agissait d'une thalassocratie.


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MessageSujet: Conclusion   L'Atlantide Icon_minitimeDim 25 Fév - 11:28

L'Atlantide Atlant12

L'Atlantide, tout en restant, pour la plupart des gens, un mythe qui n'a pas jusqu'à ce jour été démontré scientifiquement, mais qui, au fil des millénaires, a traversé toutes les civilisations connues. Les grands ancêtres supérieurs, les dieux, demi-dieux et géants dont parlent toutes les religions - y compris la Bible - et qui semblent à beaucoup une allégorie et une fantaisie des anciens peuples, sont néanmoins présents dans toutes les cultures méditerranéennes et amérindiennes. Dans toutes les cosmogonies, quelles qu'elles soient, on parle de déluge, déluge qui, lui, a été prouvé par des fouilles.
Le fait qu'il y a quelques 10 000 ans, l'axe de la terre ait basculé provoquant un glissement des pôles, a forcément causé des cataclysmes géologiques et géographiques. Ne peut-on admettre alors que des civilisations brillantes aient été englouties dans les océans alors que des chaînes de montagnes émergeaient ?
Ou peut-être l'inconscient collectif refuse-t-il le fait qu'une civilisation avancée technologiquement puisse disparaître complètement de la surface de la Terre, de peur qu'un cataclysme semblable puisse détruire celle des hommes actuels.
Pourtant, à y bien regarder, il reste, de l'Atlantide, des indices qui embarrassent beaucoup de savants, en leur posant le problème d'une connaissance perdue, par la technicité des méthodes pour construire les pyramides, apparues simultanément de chaque côté de l'Atlantique, qui, entre nous soit dit, porte tout de même un nom qui ne correspond à aucun lieu existant, contrairement aux autres mers et océans.
Il faut citer également les mégalithes qui jalonnent la côte Est de l'Atlantique, telles que, parmi les plus connues, Stonehenge et les alignements de Carnac. De l'autre côté de l'Océan, à l'Ouest cette fois, au Pérou, les "pistes" de la Nazca, qui ne peuvent être vues que du ciel, sont aussi un dilemme pour la science officielle. A quoi (et à qui) servaient-elles ? La ville de Tiahuanaco dans les Andes, fut jadis un port ! Preuve, s'il en faut, que le visage du monde d'alors n'était tel que nous le connaissons à l'heure actuelle.
Alors, pourquoi refuser d'admettre qu'il a des milliers d'années, des hommes avaient autant, sinon plus, de connaissances que nous, alors que notre civilisation judéo-chrétienne n'a que 2 000 ans et que les progrès technologiques n'ont cessé de s'accélérer depuis le début de ce siècle. Il y a 100 ans à peine, on croyait qu'un objet plus lourd que l'air ne volerait jamais, ni qu'un train ne pourrait jamais dépasser la vitesse de 50 km/h.
Mais la technologie progresse chaque jour et de nouvelles données sont mises à jour. Nous avons découvert que la Terre est bien plus vieille que ce que nous pensions et donc, par conséquence, que l'humanité l'est aussi !
Le 30 avril 1991 une série de raz de marées a englouti 138 000 personnes au Bengladesh. Si un cataclysme de cette amplitude peut arriver de nos jours, pourquoi un autre d'une amplitude égale ou plus grande encore n'aurait-il pas pu arriver il y a longtemps, détruisant une civilisation alors florissante - quelqu'en ait pu être l'emplacement ?
A ce jour, plus de 25 000 ouvrages ont été écrits au sujet de l'Atlantide. C'est Platon, qui le premier, lança le débat, voilà plus de 2 000 ans. Ce qui lui a valu, jusqu'à maintenant l'image d'un joyeux plaisantin ! Ce qui est bien connu ! Demandez donc aux étudiants qui pâlissent sur leur version grecque ce qu'ils en pensent !
Jules Verne, lui, dans son roman "Vingt mille lieux sous les mers" retrouve l'Atlantide avec le capitaine Nemo et son célèbre Nautilus. Fiction ? Peut-être, mais quand on sait que la plupart de ses romans, qui semblaient sortir de son imagination fertile, sont devenus des faits, alors allez donc savoir !
Edgar Cayce, extraordinaire voyant, bien connu aux États Unis, donna dans les années 30, des détails très précis de la civilisation atlante, qui confirmaient les textes de Platon, qu'il n'avait pourtant jamais lus, et qui allait à l'encontre de ses convictions religieuses.

Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Atlantide
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