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 Mésopotamie

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Mésopotamie   Mésopotamie Icon_minitimeSam 3 Fév - 2:54

La famille en Mésopotamie



C'est le noyau familial qui assure la cohésion de la société babylonienne : la femme en est la pièce maîtresse. En dépit de certaines dérogations accordées au mari, le mariage est monogame ; dans chaque famille, une seule femme porte le titre d'épouse. C'est son futur beau-père qui la choisit et verse à son père une indemnité compensatoire.

Le mariage fait l'objet d'un contrat, faute duquel il n'existe pas : peu importe que la fille soit nubile ou non, qu'il y ait cohabitation ou pas. La dot que l'épouse apporte lorsqu'elle gagne le foyer conjugal reste son bien propre. À sa mort, ses enfants en hériteront ; si elle meurt sans descendance, la dot fait retour à sa propre famille. S'il en a les moyens, le mari peut avoir une ou plusieurs concubines confinées dans un rang secondaire. Au cas où il en aurait des enfants, il lui est loisible de les légitimer par une déclaration officielle et d'en faire ainsi ses héritiers au même titre que les descendants de son épouse. La concubine est souvent une esclave, ce qui perturbe moins la hiérarchie sociale. Telle est la situation en ce qui concerne les hommes libres.

Un système analogue de don et de contre don existait sans doute pour la masse du peuple essentiellement vouée aux travaux agricoles. Pour eux aussi, le transfert du travail féminin d'une famille à une autre doit entraîner compensation. En ce qui concerne les esclaves, s'ils sont de classe servile l'un et l'autre, ils dépendent de leur propriétaire et les enfants éventuels ne leur appartiennent pas. Il est pourtant licite - mais sans doute exceptionnel - qu'un esclave épouse une fille libre : dans ce cas, les enfants sont libres. Quant à la fille esclave promue concubine d'un homme libre, ses enfants peuvent accéder au même statut que ceux de l'épouse en titre, si telle est la volonté de leur père. Leur mère servile, de son côté, doit se garder de prétendre rivaliser avec l'épouse légitime sous peine d'être ravalée à sa condition première.

L'adoption n'est pas rare, parfois pour des raisons purement économiques. Lorsqu'il s'agit d'enfants adoptés, la loi s'inquiète de leur comportement et veille à leur sauvegarde. À la mort du père, ce sont les fils qui héritent, légitimes, reconnus ou adoptés. La dot de l'épouse en titre, stipulée dans le contrat, est un bien personnel que ses propres enfants se partagent à son décès. Quant aux filles, c'est la dot qu'elles reçoivent lorsqu'elles se marient ou qu'elles entrent au service d'une divinité qui leur tient lieu d'héritage. Il est d'usage que le mari accorde à son épouse un douaire dont elle dispose à son gré ; c'est une sorte d'assurance en cas de veuvage. Elle le lègue comme elle l'entend, mais à l'intérieur de la famille.
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