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 Cirier, chandelier

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Cirier, chandelier   Cirier, chandelier Icon_minitimeSam 23 Juin - 2:06

Cirier, chandelier



Bougies, chandelles et cierges sont des objets d’une importance capitale dans une France encore tributaire de l’éclairage du soleil. Mais le cirier n’est pas seulement un fabriquant de bougies. Il est également chargé de l’ensemble des réalisations de cire, du sceau à la tablette…


Deux professions de mèche
Cirier et chandelier sont des métiers voisins, mais qui ne sont pas identiques. Le cirier travaille avec de la cire d’abeille. Il la purifie pour la rendre utilisable aussi bien dans la fabrication de cierges que dans toutes ses autres utilisations.
Le chandelier, quant à lui, travaille avec du suif. Celui-ci est obtenu à partir de graisses animales fondues et clarifiées ou épurées. Le chandelier se cantonne à la transformation du suif en chandelle.
Le terme bougie n’apparaît pas avant le XVIème siècle. À l’origine, il désigne de la cire pour cierge importée de la ville de Bougie en Algérie. Bientôt, il remplace le terme de cierge, laissé au vocabulaire religieux.
Cependant, ces deux métiers se rejoignent sur bien des points. Étant donné que ni l’un ni l’autre ne se chargent de la récupération de la matière première, ils sont tous deux confrontés au même travail de purification et tous les deux élaborent de façon quasi similaire bougie, chandelle ou cierge.


Trafic de cire...
Le cirier et son homologue chandelier n’ont pas la charge de récupérer eux-mêmes la matière première dont ils ont besoin pour travailler. La récolte de la cire, sa séparation d’avec le miel ou la manière de la mettre en pains sont du domaine de l’apiculteur, et non du cirier. Il en est de même de la préparation du suif.
L’acquisition, sur le marché, de pains de cire ronds est donc la première et non la moins importante des étapes du travail du cirier. Celui-ci doit en effet choisir la cire dont il a besoin parmi un grand nombre de variétés. Selon sa provenance, la cire est de qualités très diverses : sa pureté et sa rapidité à blanchir fluctuent. En France, ce sont souvent les régions du Midi et de l’Ouest qui fournissent la meilleure qualité de cire.
À ces considérations géographiques s’ajoutent les nombreuses manipulations effectuées par des marchands peu scrupuleux. Il n’est pas rare que la cire soit coupée avec de la pomme de terre, du suif de mouton ou encore de la résine.
L’expérience, ainsi que certaines méthodes de vérification, permettent cependant au cirier d’éviter ces supercheries. Le goût et le grain de la cire sont de bons révélateurs. Une autre technique consiste à regarder la couleur et la qualité de la fumée de la cire fondue.


Des différentes utilisations de la cire
La cire, une fois traitée et blanchie, peut faire l’objet de différentes transformations. Dans la plupart des cas, elle est transformée en toutes sortes de bougies pour les églises ou les particuliers, mais elle peut ausi servir à l’élaboration de la cire à cacheter ou de tablettes de cire.



Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
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