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 Corsaire

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Corsaire   Corsaire Icon_minitimeMer 20 Juin - 20:54

Corsaire



Jean François de Nantes, gabier sur la Fringante, oué, oué, oué... est un corsaire, la chanson racontant ses gains et ses vingt mois de course - contre l’Anglais sans doute. Mais la vie des matelots des navires de course est autrement plus dure que la mélodie d’une chanson de marin, oh oué !


Corsaire n’est pas pirate !
Le langage commun d’aujourd’hui confond corsaires, flibustiers et pirates, alors qu’ils sont différents aux yeux de la loi. Pirates et flibustiers ne sont que des bandits des mers, alors que les corsaires agissent pour le compte d’un État en guerre contre le pays du navire attaqué. En France, les premières réglementations datent de 1153. Peu à peu s’est imposée à tous la reconnaissance du droit du corsaire. Attaquer un navire étranger reste considéré comme un acte de brigandage s’il résulte d’une décision individuelle du capitaine du vaisseau assaillant. En revanche, si le corsaire, comme un pirate, court, attaque, s’empare, pille des navires de commerce, capture ou tue son équipage, il ne sera pas pendu, en cas de capture, s’il peut prouver qu’il est mandaté pour "courir", par un État souverain en guerre contre celui du navire attaqué, ou de celui pour qui ce navire transporte des marchandises.
On institutionnalise progressivement les lettres de marques, le dépôt, avant le départ, d’une caution pour les dédommagements éventuels de compatriotes ou de neutres, le respect des trêves, de la paix, de la neutralité, l’obligation de ramener la prise entière autant que la fortune de mer le permet, enfin les tribunaux de prise pour juger non seulement de la valeur de cette prise, mais aussi de la régularité de l’action qui l’a permise, donc, aussi, des culpabilités éventuelles... C’est à partir de 1672 que la guerre de course est encouragée par le roi. En effet, si les marines anglaises et hollandaises ont fait d’importants efforts de construction, chacun de leur côté au cours de la décennie précédente, il n’en a pas été de même de la Marine de Louis XIV, qui se trouve loin d’être en situation de les affronter. On encourage donc à armer pour la course tous ceux qui en ont le goût et les moyens.


Le respect des règles ou la pendaison
Pas question pour un navire corsaire de battre pavillon autre que celui de son suzerain. Cependant, comme les Anglais utilisent cette ruse pour endormir la vigilance ennemie et s’en approcher au plus près, il est admis qu’un navire puisse hisser un autre pavillon, celui du navire attaqué par exemple, à condition qu’au moment d’engager effectivement l’action par les armes, il hisse celui de son suzerain. Une règle qu’il est dangereux d’enfreindre sous peine de pendaison.



Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
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