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 Fabricant de peignes

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Fabricant de peignes   Fabricant de peignes Icon_minitimeJeu 14 Juin - 2:14

Fabricant de peignes



Le peigne apparaît très tôt dans les besoins de l’humanité, lié au travail des tisserands aussi bien qu’à l’hygiène et à la toilette : des peignes en bois exhumés des palafittes néolithiques (cités lacustres préhistoriques), confirment cette double utilisation précoce dans l’histoire de l’homme.


Le buis au Moyen Age
Au Moyen ge, dans le sud de la France, les pencheniers (fabricants de peignes) utilisent comme matière première des plaques de buis. Ces plaquettes sont probablement mises en forme dans la région de production : en 1357, un marchand toulousain, Guiraud Comte, vient acheter aux habitants d’Aspet, en Comminges, les fuzi de buis, c’est-à-dire les petites pièces de bois renflées au milieu, dans lesquelles on peut tailler des peignes courbes.
Il faut attendre le XVème siècle pour que les régions productrices de cette matière première la transforment à leur tour en produit fini : peignes à épouiller, à décrasser et à soigner les chevelures.


Du bois à la corne
Au début du XIXème siècle, de nombreuses fabriques de peignes utilisent encore le buis, bientôt supplanté par la corne, matériau beaucoup plus abondant. D’abord d’origine locale, cette nouvelle matière première va provenir également des colonies françaises d’Afrique, mais aussi d’Amérique et d’Australie.
Même si les machines-outils ont investi les ateliers, quinze opérations sont toujours nécessaires pour arriver au produit fini à partir d’une corne de bovin : le sciage des extrémités, la découpe, l’ouverture à la serpette, le déroulage ou bisacayage à chaud, où la corne va être ramollie au-dessus du feu avant d’être fendue et aplatie avec le pressage, toujours à chaud, puis le tracé sur la plaque ainsi obtenue à l’aide d’un gabarit et d’une pointe sèche, la découpe, le rabotage, la mise en forme, la taille des dents, le surfaçage, le façonnage des dents, le meulage, le ponçage et, enfin, le polissage à la meule garnie de lanières de peau de chamois. Les déchets obtenus pendant ces opérations successives sont finement broyés pour entrer dans la composition d’engrais.


L’avénement des matières plastiques
De nos jours, ces nobles matériaux se sont vus insidieusement remplacés par de nouveaux moins coûteux et plus faciles à travailler : bakélite au début, puis matières plastiques en tous genres par la suite. Ceux-ci présentent l’avantage de réduire la fabrication à une seule opération : le moulage.



Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
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