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 Faiseur d'instruments de musique

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Faiseur d'instruments de musique   Faiseur d'instruments de musique Icon_minitimeJeu 14 Juin - 2:12

Faiseur d'instruments de musique



Facteur d’instruments : un artisanat plus rare (la musique n’est pas indispensable à la vie de tous les jours) mais présent un peu partout sur le territoire, certaines villes se donnant même une véritable spécialité, comme Mirecourt avec le luth. Le métier a plus évolué qu’on ne le croit.


Les instruments à vent
Sous l’Ancien Régime, les fabricants d’instruments à vent sont rattachés à des corporations différentes selon les métaux qu’ils travaillent : à celle des forcetiers (s’ils utilisent du fer), à celle des chaudronniers (s’ils utilisent du cuivre) ou à celle des orfèvres (s’ils utilisent un métal noble comme l’argent). Ils pratiquent souvent plusieurs métiers et sont davantage des artisans que des industriels.
En 1805, Paris compte trois facteurs d’instruments à vent en cuivre (dont deux d’orgues) et huit en bois. La Révolution française a porté un rude coup au développement de la facture d’orgues, désormais en veilleuse, et les autres instruments à vent en cuivre n’occupent encore qu’un rôle très secondaire dans les formations instrumentales. En 1820, on compte onze facteurs d’instruments à vent en cuivre et vingt-quatre en bois. En 1830, les proportions sont inversées : vingt fabricants d’instruments à vent en cuivre, quatre d’orgues et seulement six fabricants d’instruments à vent en bois.


Les instruments à cordes
Parmi les instruments à cordes pincées, mentionnons l’épinette, la guitare et surtout le luth, qui occupe une place très importante dans la musique instrumentale des XVIème et XVIIème siècles. Sous sa forme définitive, adoptée fin XIVème siècle, la caisse du luth a la forme d’une demi-poire. Son dos convexe est formé de neuf à quarante côtes en sycomore collées les unes aux autres. Dans la table, en sapin, est en général découpée une belle rose ornée. Le manche, à l’extrémité duquel le chevillier est placé perpendiculairement, est divisé en cases comme la guitare.
L’instrument classique est tendu de cinq doubles cordes et d’une corde simple, la chanterelle, dont l’accord n’a cessé de varier. Parfois, des cordes supplémentaires sont tendues en dehors de la touche, donnant naissance à une variété d’instruments plus importants à long manche, munis de deux chevilliers : archiluth, théorbe, chitarrone... souvent d’une grande beauté. Les artisans et les fabricants se regroupent parfois. La cité lorraine de Mirecourt est ainsi par excellence la ville de la lutherie.
Quant aux guitares anciennes, elles n’offrent qu’un intérêt de collection. La grande facture date de la seconde moitié du XIXème siècle, représentée par A. de Torrès.
Violes, violons, chifonies, vielles... se rapprochent dans leur facture des instruments à cordes pincées et sont souvent réalisés par les mêmes artisans.
Les violes ont dominé la vie musicale européenne dès le XVème siècle. Malgré la concurrence du violon et de sa famille à partir du XVIIème siècle, la basse de viole continue d’être utilisée après 1750.
Les facteurs de pianos (à cordes frappées) et les facteurs de clavecins (à cordes pincées) forment au début du XIXème siècle une seule et même catégorie de fabricants. Il est vrai que le piano est alors un instrument récent (les premiers sont apparus vers 1760-1770) et encore imparfait. En 1805, Paris compte vingt-quatre facteurs de pianos, sur quatre-vingt-huit fabricants d’instruments de musique, toutes catégories confondues.



Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
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