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 Potier

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chaton
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chaton


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MessageSujet: Potier   Potier Icon_minitimeVen 11 Mai - 18:45

Potier



L’idée de façonner la terre ne date pas d’hier... et le potier, "homme de la terre" s’il en est, reste l’un des plus vieux artisans de notre civilisation. Utilisées depuis toujours pour la cuisson des aliments ou au service de l’eau, les poteries deviennent alors objets de décoration ou même d’art.


L’eau, l’air, la terre... et la poterie
L’apparition de la poterie, étape essentielle dans l’histoire de la civilisation, remonte à l’époque néolithique. Les premières poteries, cuites à l’air libre, sont mates et poreuses, de couleur sombre. On découvre très tôt le moyen de les rendre imperméables grâce à un enduit à base de silice. À l’époque gauloise, l’industrie de la poterie est très développée. Les enduits transparents à base de plomb, dits vernis, se généralisent dans la France carolingienne du XIIème siècle. Les grès, dont la pâte est vitrifiée par une cuisson à haute température, apparaissent en Beauvaisis au XIVème siècle. Ils sont surtout utilisés dans le Nord, pour la salaison et la conservation du lait, tandis que les régions méridionnales préfèrent les poteries vernissées. La faïence, répandue au XVIème siècle en France par les Italiens, est une poterie recouverte d’une glaçure opaque à base d’étain, blanche ou teintée. Les faïences, destinées à une riche clientèle et fabriquées dans d’importantes manufactures, connaissent leur apogée au XVIIIème siècle. Elles commencent à pénétrer les milieux populaires lorsque les classes aisées se tournent vers la porcelaine.


Potier, dis-moi qui tu es…
Le potier est doublement homme de la terre : il la façonne et il la cultive. Sauf pour les plus grands centres, il est aussi un cultivateur qui retourne à son champ et à sa vigne si son activité d’artisan n’est plus suffisamment rentable. Inversement, des paysans deviennent artisans par leur mariage avec la fille d’un potier, bien que les alliances se fassent en général entre familles de la même corporation.
La situation sociale du potier est très variable selon sa place dans la hiérarchie du métier, la région et l’importance des ateliers. À Saint-Amand au XVIIIème siècle, les maîtres potiers-laboureurs propriétaires de leurs ateliers sont des gens aisés, qui savent lire, écrire et compter. En revanche, les maîtres potiers-métayers qui doivent céder à leur propriétaire la moitié de leur production sont souvent aussi pauvres que des ouvriers.
Le tourneur est le plus qualifié, le plus apprécié et le mieux payé des ouvriers, même dans les ateliers industrialisés. Le tournage est l’apanage des hommes. Les femmes et les filles des potiers sont cantonnées dans des besognes annexes et mal rétribuées, telles la pose des anses et les finitions. Il est propriétaire de son tour et travaille avec un manœuvre et une finisseuse qu’il paye sur son salaire. Il est rémunéré à la pièce, au compte (un ensemble de pots) ou à la journée.



Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture.
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