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 Aperçu de la situation de l’Europe a la fin du 15éme siècle

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chaton
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chaton


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Aperçu de la situation de l’Europe a la fin du 15éme siècle Empty
MessageSujet: Aperçu de la situation de l’Europe a la fin du 15éme siècle   Aperçu de la situation de l’Europe a la fin du 15éme siècle Icon_minitimeVen 9 Fév - 21:41

Aperçu de la situation de l’Europe a la fin du 15éme siècle




A la fin du 15éme siècle, on peut distinguer 2 groupes de pays parmi les puissances européennes. La France, l’Angleterre et l’Espagne s’organisent avec solidité autour de leur roi, ce qui permet de les distinguer en un premier groupe Pour le second groupe, on distingue l’Italie et les états allemands, qui sont fragiles et morcelés


I) Pays en marche vers la centralisation et l’absolutisme
A) La France de Louis XI
La France de Louis XI (règne : 1461-1483) est une France qui se reconstitue. Elle est sortie épuisée de la guerre de cent ans. En effet, les hostilités avec les anglais stop vers 1450. A cela s’ajoutent les troubles moraux (à la guerre s’ajoutaient les guerres civiles), ainsi que les épidémies. Dans un tel cas, celui qui aide le pays à se relever est bien vu. C’est le cas de Louis XI qui va par exemple protéger les villes, ou encore sécuriser les grands chemins.
Depuis 1439, la France possède une armée permanente. Pour compenser, le roi met en place des impôts permanents. En effet, la pression fiscale est forte en France. Ces impôts donnent à la France d’importants moyens.
Cette époque voit aussi la fin des grands féodaux (le duc de Bretagne, le duc de Bourbon et le duc de Bourgogne). En effet ces derniers sont une menace à la puissance royale, notamment Charles le téméraire, duc de Bourgogne, qui dispose, en plus de la Franche-Comté et des régions autour de Dijon, de la Belgique, du Luxembourg et de la Hollande. Ces régions regorgent de richesses qui rendent ce duc très puissant. En 1477, le bras de fer entre Louis XI et Charles le téméraire s’achève brutalement par la mort du bourguignon, ne laissant qu’une fille pour seule héritière. Louis XI s’empresse alors de récupérer une partie des ces terres. La mort de Charles le téméraire marque la fin de la féodalité. Quant au duché de Bretagne, Anne de Bretagne, fille unique du Duc, sera mariée à un descendant royal.
Pour finir, il faut aussi noter que la France, à cette époque, est de loin le pays le plus peuplé d’Europe avec environ 15 millions d’habitants.
(c.f : Commynes, historien)


B) L’Angleterre
Elle a perdu la guerre de cent ans, et ce malgré ses quelques grands succès. En effet gagner une bataille ne permet pas toujours de gagner la guerre. De plus, la domination anglaise avait été fortement repoussée par le sursaut français qu’a été l’épopée de Jeanne d’Arc.
Au sortir de ce conflit, 2 familles anglaises prétendent aux trônes d’Angleterre. Une guerre éclate alors pour déterminer qui dominera le pays. Cette guerre, plus connus sous le nom de guerre des deux roses, va durer 30 ans. Elle profite a une troisième famille qui va prendre le pouvoir et donc entraîner une nouvelle dynastie en Angleterre : la dynastie des Tudor. Henri VII (règne : 1485-1509) qui vient de prendre le pouvoir puni les nobles responsables de cette guerre
Henri VII se heurt alors au parlement qui existe depuis longtemps. Il n’aime pas ce parlement mais le ménage tout autant qu’il s’en méfie.
Grâce à ce règne, l’Angleterre récupère des forces. Elle reste faible, mais sa position géographique (île) lui donne une défense naturelle. Elle mise donc sur son importante flotte. Son point faible reste son nombre d’habitant (2 millions).
La politique anglaise et toujours la même : elle s’allie contre le plus fort en Europe. Cette politique à bascule permet d’éviter qu’il puisse y avoir un « chef d’Europe»


C) L’Espagne
On parle vers 1500 de la prépondérance espagnole
1) L’Union Dynastique :
En 1469, les 2 principales couronnes d’Espagne se marient. Isabelle de Castille épouse Ferdinand d’Aragon (Méditerranée et Sardaigne avec prétention sur Naples et Sicile).
De ce mariage ne sort qu’un enfant Jeanne la Folle (meurt en 1555). Ces parents sont connus comme des rois catholiques. Isabelle est de bon sens, elle consolide sont royaume.
2) 1492, l’année incomparable :
Au mois de Mars 1492, les rois catholiques renversent le royaume de Grenade (dernier royaume musulman dont la présence remontait à 712). Presque au même moment, Isabelle fait paraître un édit d’expulsion des juifs. Ils ont « le choix » entre se faire baptiser ou être expulsé (ils fuient surtout vers le Portugal et le Maroc). Ces juifs contribuaient beaucoup à la richesse du pays, ce qui défavorise l’économie espagnole.
Peu de temps après ces événements, Christoph Colomb découvre l’Amérique et en prend possession au nom d’Isabelle de Castille. Cette nouvelle contrée va apporter à l’Espagne un nombre de richesse inouïe ; richesse qui permettront entre autre a ce pays d’avoir, pendant de nombreuses années, la plus grande armée du monde. Elle peut être considéré comme le plus grand pays de cette époque.



II) Pays fragiles et morcelés
A) Le saint Empire romain Germanique
C’est un état immense, mais il est morcelé à un point extrême : il possède 360 états indépendants, dont certains ne forment pas plus que quelques villages, ou, comme Francfort, une ville et sa banlieue.
L’organisation de ces villes a était fixée par la bulle d’or de 1356. Elle prévoit l’élection d’un empereur à la tête de l’empire. Il est élu par 7 électeurs : 3 électeurs ecclésiastique (l’Archevêques de Cologne, de Mayence et de Trèves) et 4 électeurs laïcs (Comte palatin du Rhin (seigneur du Palatinat), le Duc de Saxe, le Margrave de Brandebourg (région de Berlin) et le Roi de Bohème (région de Prague).
Les pouvoirs de l’empereur sont réduits : ses décisions sont soumise à une assemblée (la Diète d’empire ou Reichstag) qui approuve ou non ses décisions. Elle est composée des représentants des villes et de l’église, ainsi que des princes. C’est tout de même l’empereur qui décide de leur réunion. Il est aussi limité par les grands princes. Les vrais dirigeants de cet empire sont en fait les 7 électeurs de l’empereur qui sont de très riches seigneurs.
Cette politique limite donc le pouvoir impérial, ce qui affaiblit l’empire. De plus, la frontière Est du saint empire est menacée par les turcs qui, bien que derrière la Hongrie, la Pologne et la Russie, restent un danger.
Depuis 1438, et jusqu’en 1808, la couronne impériale est sur la tête d’une famille Autrichienne : la famille des Habsbourg. De 1493 à 1519, c’est Maximilien de Habsbourg (ou d’Autriche) qui est empereur. Il voudrait reformer et réunifier l’empire, mais les grands princes l’en empêchent. De plus, il n’a pas les moyens de sa politique.


B) Le groupe italien
A la fin du 15éme siècle, l’Italie n’est pas un état, c’est un ensemble de politique morcelée, ce qui en fait un groupe très faible. Cependant, cette région garde un avantage : son avancé technique et artistique est impressionnante. En effet, l’Italie (Italie du Nord) est le berceau de la renaissance, renaissance qui y est née au début du 15éme siècle. Elle est entrée, depuis cette époque, dans un nouveau domaine artistique.
Les états italiens sont très petits. De plus, ils sont en rivalité permanente et incessante, ce qui les conduit à un épuisement mutuel. Ces querelles profitent au mercenariat, qui est courant à cette époque. Des chefs de bandes (condottieri) forment des mercenaires et louent ses services à qui le demande.
Ces petits états voient autour d’eux de grands états se former. Elle subit des attaques de pirates, et se voit menacé par les turcs. Elle se sent assiégée, son seul recours réside dans la diplomatie (la diplomatie moderne est née en Italie).
1) La république de Venise :
Venise à réussi, de part sa position, à former un véritable marché sur la Méditerranée orientale. Mais les turcs, qui dominent cette région, sont une menace à la république. Grâce à ce marché, la république de Venise va longtemps rester riche. Mais elle a eu le tort de ne pas s’intéresser à la découverte de l’Amérique, ce qui l’entraîne dans une période de décadence.
Le Doge de Venise est un symbole, il n’a aucun pouvoir. L’assemblée, par contre, est toute puissante avec le sénat. C’est ce conseil des dix qui dominent toute la politique vénitienne. Venise est réputée pour être une citée d’abondance et de plaisir. Tout ce qui concerne la politique reste tenu secret. Quant un secret était dévoilé, le coupable était condamné à mort ou emprisonné à vie (pont des soupirs).
2) Florence :
Florence domine la plaine de Toscane. Cette ville doit sa richesse notamment grâce au travail de la laine mais surtout grâce à ses bijouteries. De ces bijouteries vont naître les banques, banques qui feront de Florence, la cité des banquiers, une des premières puissances bancaires du monde. Ce sont d’ailleurs des grands banquiers, la famille des Médicis, qui finiront par s’emparer du pouvoir. Laurent le magnifique, maître de Florence de 1469 à 1472, s’intéresse fortement à l’art. Florence restera une alliée de la France.
3) Les états de l’église :
Ils sont gouvernés par le pape. A cette époque, l’église ambitionne notamment d’unifier l’Italie, et si possible tout le monde chrétien sous son autorité. Cette théocratie serait l’union des deux pouvoirs (pouvoir politique et pouvoir religieux). Mais cette idée ne plait guère aux autres puissances, tout particulièrement à Maximilien de Habsbourg qui s’y oppose fortement.
De ces papes on retient le pape Alexandre VI (règne : 1492 - 1503) dont le nom reste attaché a d’innombrable scandales. On retiendra aussi son successeur Jules II, qui apparaît comme un pape guerrier (son but était en fait d’expulser les étrangers d’Italie). Il a notamment fait bâtir la basilique Saint-Pierre de Rome.
L’art est fortement présent dans ces états (à Rome notamment). Les réformes tant attendues de l’église sont repoussées, ce qui provoquera par la suite les réformes protestantes.
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